Un coup de pouce aux compétences numériques des adultes bruxellois

En 2023, en partie sous l’impulsion du FCC et de Work and Social Economy, le projet digibanks a démarré. Ce projet a 3 objectifs : fournir un accès aux appareils numériques et à l’internet, enseigner les compétences numériques de base, apprendre à travailler avec toutes sortes d’applications e-gov telles que irisbox, Itsme…

Tracé Bruxelles coordonne les digibanques à Bruxelles. Les partenaires sont Group Intro, Intec, CVO Lethas, Brusselleer, Circularium et Maks vzw.

En ce qui concerne le public cible, la digibanque de Flandre se concentre exclusivement sur les demandeurs d’emploi, tandis que le projet de la FCC permet également de travailler avec d’autres publics cibles.

Maks s’entretient avec Brigitte Nuyens de Trace Brussels, responsable de ce projet.

Quel est le rôle de Maks vzw dans le projet ?

Brigitte : Maks a 2 digipoints dans le projet : un à Anderlecht, un à Molenbeek. Un digipoint est un endroit où les personnes ayant un besoin numérique peuvent simplement entrer et poser leurs questions. Un digicoach accueille ces personnes et les aide pour une question ponctuelle, les inscrit à un cours ou les envoie à une permanence, le studio ouvert Maks dispose également d’un digidokter. Ce digidokter aide à l’installation d’applications sur smartphone, tablette ou ordinateur et aux petits problèmes informatiques. Maks gère également les services de prêt et envoie des coachs numériques dans des lieux satellites…

En 2023, que voyez-vous ?

Brigitte : Le projet est un grand succès. Les séances d’accueil sont complètes. Les cours sont complets et nous avons des listes d’attente. Nous avons eu 643 utilisateurs uniques dans le secteur du travail et de l’économie sociale cette année. Notre objectif est d’atteindre 1 000 demandeurs d’emploi en deux ans.
C’est une bonne chose. Pour le VGC, nous avons 399 utilisateurs, alors que le chiffre pour 2 ans est de 750. Là aussi, nous sommes bien placés. Au total, 134 prêts d’ordinateurs portables ont été accordés.
742 demandeurs d’emploi suivent des cours de compétences numériques de base dans le cadre du projet Travail et économie sociale. 457 personnes suivent un cours de compétences numériques de base dans le cadre de la subvention « All Brussels Digital » de la VGC.

Quels sont les défis pour 2024?

Brigitte : Je pense qu’il y a trois aspects. Premièrement, notre communication doit être améliorée afin d’atteindre encore plus de personnes pour les événements sans rendez-vous et l’entrée gratuite. Le matériel promotionnel est maintenant prêt et nous sommes en train de prendre notre envol. Comme je l’ai dit, nous pouvons faire face à une plus grande capacité pour les événements sans rendez-vous et les entrées gratuites. Nous allons donc miser là-dessus.
Enfin, nous devons réfléchir et planifier minutieusement la durabilité du projet. Nous savons déjà, grâce à Work and Social Economy, que le projet sera prolongé jusqu’à la mi-2026. Nous n’avons pas encore de nouvelles de la VGC.

L’histoire de la reconnaissance structurelle de la salle informatique publique ? Maks y travaille depuis 20 ans mais peu de choses bougent…

Brigitte : C’est une piste, mais nous devons encore la découvrir. En outre, nous espérons que l’asbl Maks reste un partenaire, car vous avez le savoir-faire et l’expérience et vous attirez également le plus de monde pour les séances d’accueil et les cours.

Merci, Brigitte, pour cette petite mais intéressante interview