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Une expérience professionnelle : coût ou bénéfice pour la société ?

Certains chercheurs d’emploi ne sont pas encore prêts pour le marché du travail régulier. Ils peuvent s’orienter vers l’économie sociale ou les projets d’expérience professionnelle. Il s’agit des bénéficiaires du revenu d’intégration qui font la demande au CPAS d’un trajet de travail (contrats relevant de l’article 60). Les chercheurs d’emploi de longue durée qui n’ont pas de diplôme de l’enseignement secondaire et qui habitent la région de Bruxelles-Capitale peuvent entrer dans un parcours d’expérience professionnelle de 2 ans.
Ces emplois sont disponibles dans tous les secteurs : crèches, construction, horeca, etc… Chez Maks vzw, 14 personnes en moyenne sont au travail en contrat article 60 via leur CPAS. Maks vzw dispose également de 14 emplois d’expérience professionnelle (également appelés ECOSOC). Ce trajet d’expérience professionnelle existe pour les réceptionnistes, le personnel logistique, les techniciens PC, les webdesigners, les graphistes, et les animateurs multimédia pour jeunes ou adultes.







EST-CE DE L’ARGENT PERDU POUR LA SOCIÉTÉ ?



On entend souvent dire que ce type de parcours coûte très cher. Tout d’abord, il faut souligner que ces emplois sont créés parce que, pour une raison ou une autre, des jeunes ont quitté l’enseignement sans aucun diplôme. On peut dire beaucoup sur le pourquoi de cette situation. Mais il est clair que quelque chose ne va pas.



Mais c’est l’inverse qui se produit : ces emplois rapportent de l’argent. L’Etat gagne 3.000€ par an et par travailleur. Une économie sur les allocations de chômage et un gain par le paiement des impôts. Cette personne contribue à la sécurité sociale et son employeur aussi.



Il y a aussi des retombées directes : le travailleur gagne de l’argent et le dépense. Un gain pour la TVA. L’employeur réalise un chiffre d’affaires plus important, émet des factures : là encore, gain pour la TVA. L’entreprise se développe et embauche des responsables : elle génère plus de travail et donc plus de bénéfices. Il y a encore d’autres parties qui empochent les bénéfices : l’employé et l’employeur. Chaque employé produit une valeur ajoutée de 6.500€ en moyenne grâce à son contrat de travail, et l’employeur réalise un chiffre d’affaires supplémentaire moyen de 5.000€. Soit un total de 14.500€, sans tenir compte d’autres effets multiplicateurs comme, entre autres, la réduction du recours aux services médicaux et une baisse de consommation de drogues et d’alcool.



Cette étude a été réalisée pour le compte de Vlaanderen, avec le soutien de HERWIN, le collectif des entrepreneurs sociaux, et les réseaux sociaux pour sa diffusion.



Source : https://sociaal.net/ achtergrond/job-socialeeconomie- brengt-op/



INVESTIR 1 EURO POUR LA MISE À L’EMPLOI D’UN CHERCHEUR D’EMPLOI LONGUE DURÉE EN RAPPORTE 3



ACTIRIS a commandé une étude similaire au Hoger instituut voor de Arbeid (HIVA) de la KULeuven.



Dans cette étude, l’HIVA affirme que chaque investissement dans un chercheur d’emploi de longue durée de 40.000€ (un salaire annuel) génère un revenu supplémentaire de 150.000€ à partir de la cinquième année.



(Territoires zéro chômeur de longue durée analyse ex ante des coûts et bénéfices sociaux). Chaque euro investi en génère ainsi 3.